- Lieu : Etablissement Public Local Enseignement et de Formation Professionnelle Agricole (EPLEFPA) - Valdoie
- Date de début : jeu 17 Mai 2018
- Date de fin : jeu 17 Mai 2018
Expert en utilisabilité des sites web et des logiciels, Jakob Nielsen souligne que l’une des limites de l’utilisation du faux-texte dans la conception de sites web est que ce texte n’étant jamais lu, il ne permet pas de vérifier sa lisibilité effective. La lecture à l’écran étant plus difficile, cet aspect est pourtant essentiel. Nielsen préconise donc l’utilisation de textes représentatifs plutôt que du lorem ipsum. On peut aussi faire remarquer que les formules conçues avec du faux-texte ont tendance à sous-estimer l’espace nécessaire à une titraille immédiatement intelligible, ce qui oblige les rédactions à formuler ensuite des titres simplificateurs, voire inexacts, pour ne pas dépasser l’espace imparti.
Contrairement à une idée répandue, le faux-texte ne donne même pas un aperçu réaliste du gris typographique, en particulier dans le cas des textes justifiés : en effet, les mots fictifs employés dans le faux-texte ne faisant évidemment pas partie des dictionnaires des logiciels de PAO, les programmes de césure ne peuvent pas effectuer leur travail habituel sur de tels textes. Par conséquent, l’interlettrage du faux-texte sera toujours quelque peu supérieur à ce qu’il aurait été avec un texte réel, qui présentera donc un aspect plus sombre et moins lisible que le faux-texte avec lequel le graphiste a effectué ses essais. Un vrai texte pose aussi des problèmes de lisibilité spécifiques (noms propres, numéros de téléphone, retours à la ligne fréquents, composition des citations en italiques, intertitres de plus de deux lignes…) qu’on n’observe jamais dans le faux-texte.
Expert en utilisabilité des sites web et des logiciels, Jakob Nielsen souligne que l’une des limites de l’utilisation du faux-texte dans la conception de sites web est que ce texte n’étant jamais lu, il ne permet pas de vérifier sa lisibilité effective. La lecture à l’écran étant plus difficile, cet aspect est pourtant essentiel. Nielsen préconise donc l’utilisation de textes représentatifs plutôt que du lorem ipsum. On peut aussi faire remarquer que les formules conçues avec du faux-texte ont tendance à sous-estimer l’espace nécessaire à une titraille immédiatement intelligible, ce qui oblige les rédactions à formuler ensuite des titres simplificateurs, voire inexacts, pour ne pas dépasser l’espace imparti.
Contrairement à une idée répandue, le faux-texte ne donne même pas un aperçu réaliste du gris typographique, en particulier dans le cas des textes justifiés : en effet, les mots fictifs employés dans le faux-texte ne faisant évidemment pas partie des dictionnaires des logiciels de PAO, les programmes de césure ne peuvent pas effectuer leur travail habituel sur de tels textes. Par conséquent, l’interlettrage du faux-texte sera toujours quelque peu supérieur à ce qu’il aurait été avec un texte réel, qui présentera donc un aspect plus sombre et moins lisible que le faux-texte avec lequel le graphiste a effectué ses essais. Un vrai texte pose aussi des problèmes de lisibilité spécifiques (noms propres, numéros de téléphone, retours à la ligne fréquents, composition des citations en italiques, intertitres de plus de deux lignes…) qu’on n’observe jamais dans le faux-texte.